- Ce sujet contient 9 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 1 année et 5 mois.
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Faites très attention dans l’utilisation des couleurs sur le texte, il faut que les contrastes soient suffisants pour être accessibles.
Je vous conseille le plugin Wave qui permet en un clic de savoir si les couleurs de la page que vous visionnez sont accessibles. https://wave.webaim.org/extension/
Olivier Bado-Faustin / Université Côte d’Azur
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Bonjour Olivier,
Merci pour l’outil, je ne connaissais pas. Je suis bien d’accord, trop de couleur tue la couleur.
Pour mon par j’ai une utilisation très sobre de la couleur. J’utilise en général une page blanche, des blocs gris, un peu de rouge pour le relief, le bleu classique pour les liens, et c’est tout, je trouve ça reposant et lisible. Je garde cette habitude d’un de mon ancien métier ou je me suis beaucoup intéressé à la couleur et ses abus.
Au passage j’ai d’ailleurs du mal avec certains documents sur WIMS. C’est toujours très bon en pédagogie, par contre parfois la structure est trop complexe, et les couleurs trop présentes et/ou mal harmonisées.
J’ai sondé en masse les élèves de mon lycée sur WIMS plusieurs fois, ils ne sont absolument pas rebutés par l’aspect rustique de WIMS, bien au contraire.
En conclusion, il faut avoir un usage sobre de la couleur et des possibilités complexes qu’offre la conception de page, garder en tête que l’essentiel c’est la lisibilité, le confort de l’oeil et la transmission d’informations.
Et puisque contrairement à ce que l’on dit, les couleurs ça se discute, voilà des outils qui permettent de trouver des associations de couleurs qui fonctionnent visuellement : https://www.w3schools.com/colors/colors_schemes.asp
Bon, c’est un sujet passionnant, et pas si anodin qu’on pourrait le penser.
Christophe
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Bonjour Bernadette,
Je comprends. Quand on sait le travail que représente de monter un document, difficile d’aller enquiquiner leur auteur pour une histoire de couleur, pour ma part je ne m’y risquerai pas et je comprendrais que l’on me renvoie sur les roses. Et après tout c’est aussi l’histoire du web, nous avons appris petit à petit, et pour la plupart nous n’avons pas été formé à la science des couleurs et à l’édition, les maths et l’informatique c’est déjà pas mal!
Mais c’est vrai que je suis sensible ( ou sensibilisé?) à la charge symbolique d’un document et à sa sobriété éditoriale. Je vois beaucoup de collègues qui donne des documents très chargés à leurs élèves, je pense que c’est une erreur. J’ai eu la chance d’avoir un élève dyslexique et de pas mal discuter avec lui et sa mère, et j’ai gardé depuis les quelques principes que nous avions mis en place ( police, taille, espacement des blocs, etc…) . A ce propos, quand je reçois les manuels pour les nouveaux programmes, j’en écarte déjà la moitié juste pour la mise en page ou la surcharge symbolique. C’est quand même cruel vu le travail que cela représente.
C’est d’ailleurs une des grandes forces de WIMS. Les élèves ont trois boutons à manipuler, les informations d’un exercice sont simples et claires, en pleine page, et rien ne vient parasiter la réflexion. Je me suis aussi fait plaisir au début en programmant des exercices à étapes alambiqués, ç’était plus pour me prouver que je savais encore un peu programmer. Mais finalement, ce sont souvent les exercices les plus simples qui fonctionnent le mieux avec les élèves et qui sont les plus pérennes.
Christophe
PS: le site de WIMS EDU est très confortable, ça me rend bavard 🙂
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