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Pascal RomonParticipant::
Bonjour Bernadette,
Je confirme nos identifiants à 3 lettres.
Si je comprends bien ta réponse on peut déconnecter identifiants externe et interne, en bricolant le fichier de config WIMS. Je vais voir si ça parle à nos ingénieurs.
Cela dit, ça ne m’explique pas comment je saisis mes étudiants, puisque la fenêtre d’ajout de participant me demande un seul identifiant, pas deux.
Ou alors via le tableur ?Merci.
PascalPascal RomonParticipant::Ça m’intéresse drôlement parce que j’ai exactement ce problème (identifiant CAS à trois lettres, refusés par WIMS — (sans LDAP). Je ne demande pas mieux de découpler identifiant WIMS et identifiant CAS, comme le dit Bernadette
wims peut créer un login interne qui lui convient et qui est indépendant du login d’authentification de l’étudiant
mais je ne vois pas comment. Quand j’essaye d’inscrire manuellement l’étudiant, WIMS me dit
Vous avez choisi une authentification par un annuaire externe, l’identifiant que vous entrez ici doit être compatible avec cette authentification. Il vaut peut-être mieux que vous ne fassiez pas d’inscription manuelle.
(Idem saisie par tableur). Que faire ?
Pascal RomonParticipant::Merci beaucoup Bernadette pour cette réponse détaillée (à mon post qui était long lui-même) qui m’a donné moult renseignements utiles. Je poursuis donc (et longuement).
J’en conclus d’abord que l’objectif que nous proposons est déjà en bonne partie réalisé, et je m’en réjouis. Il y a notamment :
– la séparation logicielle entre données et programme
– la capacité de WIMS d’aller se mettre à jour périodiquement
– l’existence de métadonnées et d’une taxonomie
– un serveur utilisant ces données OAI pour faire des recherches, mis-à-jour lui aussi automatiquementLes progrès potentiels que j’entrevois (me corriger si je me trompe) sont :
1) sur l’ergonomie (les infos sont là, mais il faut y accéder plus facilement)
2) sur la procédure de modification des exercices et leur structure.
L’implication accrue d’un collectif découle de deux premiers items : s’il est plus facile de modifier un exercice et de renseigner des données, il y en aura plus. La communauté WIMS est bien vivante, mais ne pourrait (devrait)-elle pas comprendre une fraction importante des enseignants ?Je détaille ci-dessous ce à quoi je pense en matière d’ergonomie, et je reviendrai plus tard sur la structure.
Ergonomie.
Je suis impressionné par le travail qui a déjà été fait (qui plus est dans le respect des bonnes pratiques et standards). C’est largement mieux que ce que j’aurais pu faire. Mais cela reste en-dessous de ce qu’un programmeur professionnel peut accomplir en matière d’ergonomie. Pour simplifier, disons qu’il y a encore (beaucoup) trop de clics pour atteindre un objectif, et que le chemin pour y parvenir n’est pas évident pour l’utilisateur non initié. Or si nous voulons que l’enseignant renseigne par exemple des métadonnées, cela doit être rapide. À l’heure actuelle il faut une fenêtre supplémentaire et 5 clics avant d’arriver par dépliage successifs à un seul taxon. Or les sites web modernes savent offrir presque sans cliquer des nuages de mots-clefs, mettant en avant les plus pertinents selon le contexte et permettant d’en cocher plusieurs à la volée. Le résultat est le même mais l’usage est transformé.De la même manière, le catalogue (interne à WIMS) ou proposé
http://wimsauto.di.u-psud.fr/wims/wims.cgi?slang=fr&+module=adm%2Fbrowse&+cmd=new&+job=subject
reste à mon avis insatisfaisant : trop d’informations non pertinentes, et pas d’accès direct au sujet. L’accès par catégorie demande un nombre de clics nécessaire élevé, tandis que la recherche par mot est rapide mais confuse et pléthorique (je reconnais que ce n’est pas évident). Le filtrage est clairement facile à améliorer, en prenant appui sur la taxonomie, mais là aussi une meilleure ergonomie est possible (pensez aux sites de vente de billets d’avion). Quant à la décision finale de choix d’un l’exercice, elle est trop dépendante de l’ouverture de WIMS. Je suis d’accord avec Bernadette pour dire qu’un exercice doit être testé à un moment ou un autre. Mais j’ajouterai qu’une fois testé, il faut pouvoir l’identifier et le retrouver facilement. Or les noms ne suffisent pas (combien d’exercices vont s’appeler intégrale ou matrice ?). Les deux clics (sur l’élément dans l’OEF par exemple) puis le «Au travail» — sans compter la lenteur proverbiale des serveurs web — brisent le flux du travail. Il suffirait de pouvoir visualiser l’exercice pour avoir une idée (et cela n’empêche nullement de tester l’exercice). D’ailleurs, cette option existe de fait, c’est la «version imprimable». Je suggère donc de proposer son affichage automatique (ou sur option), de sorte que la recherche d’exercice débouche sur une page de mathématiques (avec un clic pour tester, un autre pour ranger dans une feuille etc.). Exactement comme on le fait sur exo7. On peut imaginer d’autres présentation, par exemple à la Google, avec une liste de résultats et un texte qui apparait quand on passe la souris dessus, etc. Ce genre de travail peut être programmé dans WIMS, si c’est facile, ou en dehors sans difficulté et entre dans le champ (finançable) du projet IDEA-WIMS.Je suggère donc de travailler collectivement sur
– les métadonnées que nous jugeons utiles : les actuelles et peut-être quelques autres plus «molles» (popularité, difficulté, lien avec une ontologie)
– la façon optimale de les saisir, et de s’en servir pour rechercher des exercices
– la façon dont WIMS peut facilement moissonner ces réponses utilisateurs (si ce n’est déjà le cas)Qu’en pensez-vous ?
Pascal
Pascal RomonParticipant::Je reviens tardivement sur le sujet, suite à des discussions avec des collègues sur Khan Academy (je l’avoue). Il s’agirait d’une alternative au système de note, ou plus exactement d’une fonctionnalité complémentaire.
L’idée est de valider un exercice ssi il a été réussi n fois de suite (n=5 chez Khan). Cela a un effet de mémoire similaire à l’impact de la qualité, mais
– est beaucoup plus facile à comprendre pour l’étudiant (donc motivant)
– est plus indulgent (donc motivant), car la mémoire s’arrête à n essais
– est plus stimulant car un échec sur n implique 0.
Mais ce n’est adapté qu’à des exercices simples, avec un résultat 0/1, ou à la rigueur à des QCM dont on exigera la réussite complète.
Peut-être est-ce déjà faisable avec le WIMS actuel ? Si oui, comment ?Pascal RomonParticipant::(Sorry for the late answer, and please excuse this off-topic digression)
MathML: I love it, but its use is not 100% reliable. I bumped on two issues:
– browser not displaying MathML (or not at all), e.g. latest version of Chrome, which is widely used. A matrix will then a appear as line vector, therefore confusing the student,
– globally good behavior with a few glitches, e.g. $\mathbb{R}^3$ displayed as ${}^3$ with no R ; unsettling again.
Moreover, we use WIMS inside Moodle (which btw does not display MathML, though it is in theory possible to have it). It has lots of benefits, such as id authentification, grading, etc. but with a few downsides: the user cannot switch between MathML and image display for instance.
Admittedly, these are technical issues, with probable solutions. My point within this discussion, was just that the grading should be forgiving for « typos » or mistakenly understood displays.Pascal RomonParticipant::Je précise ma pensée par rapport à la réponse de Bernadette.
«Passer l’éponge est un peu dur techniquement et n’influence que la note de qualité. Je ne pense pas l’implémenter pour l’instant.»
Par «passer l’éponge», j’entends le fait de calculer la note à partir des n meilleures, quand l’élève a essayé k fois (k ≥ n, espérons-le). Du coup, je ne vois pas en quoi c’est dur techniquement, puisque … c’est justement ce qui est proposé depuis le début, non ?
Cela jouerait à mon avis un rôle similaire à l’atténuation par un facteur 0.85 de la qualité (grosso modo, les premiers essais comptent moins que les derniers). Mais c’est mieux, car (i) c’est plus clair, (ii) on atteint plus vite une bonne note et (iii) c’est plus incitatif à faire un énième essai puisque la note ne peut qu’augmenter, ce qui n’est pas le cas dans le système actuel à cause de la qualité(*), cf. post 2086 de Bernadette.«Tu parles de n et de N. Tous les exercices sont sur 10 mais le poids permet de les pondérer dans la feuille. Le nombre d’essais permettant d’obtenir une note optimale
(si on a 10 à chaque fois) est le nombre de points requis (divisé par 10) : n .
A priori, je ne pensais pas introduire un autre entier. »
Je suis assez d’accord. Donc je résume pour voir si j’ai bien compris:
– dans le système actuel on joue sur les points requis (10*n), ce qui oblige l’élève à faire n essais, au moins, pour atteindre 100% des points.
– dans le système proposé, ce même facteur n serait utilisé pour calculer le score à partir des n meilleurs essais (complétés par des zéros si besoin), ce qui revient aussi à imposer au moins n essais pour obtenir 100%.
Et, sauf erreur (**), le score de la séance sera compté sur 10 dans la feuille (sauf pondération). Auquel cas l’affichage de WIMS est un peu trompeur, puisqu’il laisse les élèves croire qu’ils vont accumuler plus de points.Enfin, je suis toujours dans le brouillard sur le calcul de la note d’une séance (ce que j’appelais «série» dans mon post précédent) quand elle comprend plusieurs exercices.
(*) J’en profiter pour souligner un problème fréquemment rencontré dans WIMS et propre à l’informatique: un exercice est faux à cause d’une «faute de frappe» ou d’un clic un peu rapide, erreur qu’on ne ferait pas forcément en rédigeant sur papier. À plus forte raison, quand l’affichage est peu clair (problèmes avec MathML etc.).
(**) Il y a amha une contradiction dans le manuel, entre l’exemple 3.3.3.1 (où les pourcentage de réussite sont additionnés) et le 3.3.3.2, qui dit qu’augmenter le nombre de points requis «augmente la proportion de cette séance dans la note de quantité». Finalement c’est quoi ?
- Cette réponse a été modifiée le il y a 10 années et 9 mois par Pascal Romon.
Pascal RomonParticipant::J’aime bien l’idée de passer l’éponge, et je pense de façon générale que WIMS gagnerait beaucoup à ce que les notes soit claires et faciles à calculer par les élèves eux-mêmes. J’ai souvent des questions inquiètes à ce sujet, et même en donnant la formule (chez des matheux !), ça passe difficilement. Le min des n meilleures (taux d’acquisition I2) et la moyenne des n meilleures (taux de réussite I1, si j’ai bien compris) sont faciles à expliquer.
Par contre, ça ne prend vraiment son sens que si les exercices sont répétés (donc sur 10*n points). Quoique, si je ne me trompe, si n=1, I1=I2=max des points, ce qui est déjà intéressant et récompense l’effort. L’idée de fixer d’avance le nombre N d’essais sur lequel on prendra les meilleurs est intéressante, mais finalement n’est-il pas plus simple et transparent d’utiliser N=n, tel que l’exercice vaille 10*n ? Sachant que l’on peut pondérer pour éviter de donner trop d’importance à un exercice.
Je pense que cette idée de max (ou min-max) correspond mieux à l’idée intuitive de qualité du travail, et je suis prêt à l’adopter, et zapper la qualité. Ou plus exactement, je garderais le concept de qualité dans la notation de de chaque essai d’un exercice (typiquement, si l’exercice est résolu à 100% mais en un nombre d’étape non optimal, la note n’est pas 10/10). Mais ce nombre est intégré aux «points» de l’exercice, et on ne le voit plus après, ni quand on calcule la note de l’exercice après itération, ni quand on calcule la note de la feuille.
Cela dit, j’ai encore du mal à voir comment ça se goupillerait, parce que dans ma pratique, chaque «exercice» en comporte plusieurs. Ma feuille contient typiquement 3-4 «séries», lesquelles contiennent chacune 1 à 9 exercices, tirés au hasard dans une liste (exemple ci-dessous avec 3 exercices parmi 4 dans OEF matrices http://cl.ly/image/1q2j093D3Q2y). Je ne suis pas sûr de comprendre comment se calcule la note d’une série actuellement, ni avec la nouvelle proposition. Évite-t-on l’effet d’aubaine par accumulation ? Un exemple serait le bienvenu.
PS : un dernier mot. Autant je suis d’accord pour éviter le «farming» de points, autant il me semble important de garder une solide incitation à la répétition (une carotte, quoi).
- Cette réponse a été modifiée le il y a 10 années et 9 mois par Pascal Romon.
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